Benoit Dumon, organiste, contre-ténor, directeur artistique de :

Quatre oiseaux en Espagne

Gaëlle Vitureau : soprano
Benoit Dumon : contre-ténor
François Isserel-Savary : ténor
Jean-Christophe Filiol : basse

C’est lors de la période de confinement en mars 2021, alors que les salles de spectacle étaient tenues fermées que Jean-Christophe Filiol eu l’idée d’un concert à quatre voix pour vaches laitières. Sans hésiter il prit contact avec son complice musical Benoît Dumon qui bien sûr était partant pour l’aventure.

En fin de page vous trouverez les articles et les liens vidéos dont le teaser du spectacle.

Fort de cette aventure intense et riche en émotion, le répertoire posé (champêtre Renaissance et Baroque), les quatre chanteurs de l’Ensemble Albizzia, à la façon des comédiens de Théo Angelopoulos ou de Luigi Pirandello, ont repris leurs valises pour cette fois-ci un public ovin. Oui !

Dans leurs bagages, plus conséquent qu’en 2021, l’on peut y trouver maintenant des appeaux, des kazus, un répertoire autour du thème des oiseaux, ainsi que de grandes salades espagnoles de la Renaissance.


Programme :   

Cucu, cucu de Juan del Encina (1468-1529)
Herbes et fleurs et vous, prez verdoyans de Clément Janequin (1485-1558)
Vedi le valli e i campi de Luca Marenzio (1556-1599)
Le Rossignol de Clément Janequin
Le chant des oyseaux de Clément Janequin
Ung gay bergier prioit une bergiere de Clément Janequin
Non vidi mai de Luca Marenzio (1556-1599)
Un dolce canto de Giovanni Battista Martini (1706-1784)
Les Ravis – Arrangements JC Filiol – Paroles Pierre Dac – Musique Frédéric Chopin
Courte pause ou changement de lieu...
Cucu, cucu de Juan del Encina (1468-1529)
La bomba de Mateu Fletxa (1481 ?-1553 ?)
¿ Has visto ? de Pedro Ruimonte (1565-1627)
La viuda de Mateu Fletxa

Les chants, choisis avec grand soin témoignent, en dehors d’une polyphonie exceptionnelle, d’une ambiance joyeuse, poétique et souvent follement drôle comme Le chant des oyseaux de Clément Janequin, pièce en quatre tableaux d’une richesse contrapuntique extraordinaire et d’une inventivité qui 500 ans après ne dément pas de sa modernité jamais éteinte. Tout comme l’ensaladas
La viuda  de Mateo Flecha, partition quasi inédite, d’une rare beauté et agrémentée pour l’occasion d’un quatuor de kazus maison.

C’est donc une promenade champêtre, à dos d’oiseaux guillerets et joyeuse de bout en bout qui est proposée ici.
Idée originale de Jean-Christophe Filiol.


A Noter : Étant donné sa thématique, son répertoire, la légèreté de sa formation , ce spectacle est adaptable à de nombreuses situations : théâtres, salles de concert, églises, et extérieurs.

Aux dernières nouvelles, les quatre chanteurs seraient en Mongolie extérieure où ils chanteraient pour des chevaux sauvages.


Par Laurent Canonico BFM DICI



Presse :

« Un concert vachement sympa ! », serait-on tenté de dire. Mais un concert surtout qui démontre l’envie de faite vivre son art coûte que coûte. Un cadeau pour la gente bovine et pour l’humanité tout entière prouvant par là même que, quel que soit le fléau, idéologique ou épidémiologique, l’art ne meurt jamais. Gérard LUCAS 23 mars 2021 Le Dauphiné Libéré.

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/prives-de-concerts-ces-chanteurs-donnent-un-concert-pour-des-vaches-30-03-2021-HMWDAZBAAVFVTEQ72TPLTNOZOA.php

"L’improbable est souvent source de surprise, la surprise de cadeau, et le cadeau un moment inoubliable en rien indexé sur la durée, mais plus sûrement sur l’intensité. Votre idée était géniale, osée, inimaginable en temps normal.
A chaque période extraordinaire, des réponses extraordinaires sont trouvées. L’homme est ainsi fait, capable du pire comme du plus beau et du plus incroyable." Gérald LUCAS Photographe-écrivain-journaliste

Par Laurent Canonico BFM DICI

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